EL HIERRO, CE BOUT DE ROCHE OÙ FINIT LE MONDE

EL HIERRO, CE BOUT DE ROCHE OÙ FINIT LE MONDE

De ses hautes falaises, vous pourrez crier si fort que toutes vos peines se dissiperont illico. Pas de plages de sable fin, pas d’azur profond, encore moins de tourisme de masse… El Hierro, c’est l’île de fer. Admirez de haut cette étoile de mer flottant dans l’océan atlantique, la plus petite, la plus sauvage et la moins peuplée des îles Canaries, à deux heures d’avion du Maroc. Le coin parfait pour s’isoler quand on n’a pas de tirelire à casser et qu’on est candidat à l’introspection !

A El Hierro, vous arpenterez les routes désertes, vous marcherez « à l’intérieur de vous-mêmes ». Ses piscines naturelles, comme la Maceta ou Charco Azul à Valverde, la capitale, donnent l’impression de plonger dans l’océan. Ses sommets époustouflants à hauteur des nuages, unis par le chemin de la Virgen, offrent des vues saisissantes sur les pâturages, les versants d’El Juan et la baie lumineuse d’El Golfo. A Valverde, l’hôtel Puntagrande fut longtemps « le plus petit hôtel du monde » : quatre chambres minuscules avec balcon, sur une petite falaise juste au-dessus de l’océan. Et l’Ecomusée de Guinea, comme surgi du passé, lui aussi vaut le détour.

Il y fait beau toute l’année, mais septembre et octobre sont particulièrement cool. Un conseil ? N’oubliez pas vos vieilles chaussures de trekking…

Pour y aller depuis une autre île de l’archipel canarien, envolez-vous avec Binter, ça ne vous coûtera qu’entre 35 et 50 € pour 35 minutes de vol, contre 94 € pour une traversée de 4 heures ! Sinon, sachez qu’en septembre, les prix de l’aérien chutent.  

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